Source [Boulevard Voltaire] : L’Histoire retiendra peut-être son nom. C’est le député Renaissance Mathieu Lefèvre qui porte actuellement à l’Assemblée le projet d’Emmanuel Macron, projet fou, gonflé, particulièrement grave parce qu’il touche au symbole le plus sacré de la France : son drapeau.
Comme le confirmait BV, Renaissance propose d’imposer systématiquement au fronton de nos mairies, à côté du drapeau tricolore, un autre drapeau, celui de l’institution européenne. Faire cohabiter les couleurs qui incarnent et rassemblent notre vieux pays depuis si longtemps avec celles d’une institution supranationale qui travaille patiemment à détruire les nations, même pour faire diversion, il fallait oser. Le projet se heurte à l’opposition véhémente de LFI et du RN, notamment par la voix de Jean-Philippe Tanguy.
Rejeté en commission des lois mercredi 3 mai, le texte a été adopté ce mercredi 10 mai dans l'Hémicycle par 130 voix pour et 109 contre.
Interrogé par LCP, le député Mathieu Lefevre évoque « l’attachement à notre drapeau français et aussi à la construction européenne ». Un « en même temps » si connu en Macronie qu'il réveille la méfiance. Comme d’habitude, les Français partisans de l’Europe avancent pas à pas, Macron à leur tête. Quel symbole plus éclatant pour établir un nouvel ensemble supranational que celui du drapeau, incarnation des patries ? L’Europe, cette tour de Babel judiciaire sans âme, financière, juridique, impopulaire et rejetée par les Français lors du vote de 2005 en a besoin.
Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
- L’enfant giflé par François Bayrou en 2002 est...
- François Bayrou : fossoyeur du macronisme et sa...
- Coalitions, stratégies : le NFP se fissure sur...
- Guillaume Bernard : Le RN, dindon de la farce d...
- « La finalisation de l’accord UE-Mercosur est e...
- Le haut-fonctionnaire « woke », Martin Ajdari,...
- Automobiles : Vers un malus masse et CO2 rétroa...
- « Twitter, faut le réguler ou l’interdire, c’es...
- Dominique Perben : « Le Syndicat de la magistra...
- En Nouvelle-Calédonie, il est urgent d’attendre