Source [Conflits] : La présidence indienne du G20 en 2023 est l’occasion pour le pays de montrer son leadership sur la scène mondiale. Si les relations avec l’UE sont meilleures, il y aura nécessairement des divergences à aplanir.
Mohit Anand est professeur de commerce international et de stratégie à l’EMLYON Business School. Neeraj Singh Manhas est le directeur de recherche du Consortium Indo-Pacifique à Raisina House, New Delhi.
L’Inde ayant pris la présidence du G20 en 2023, elle sera dans une position privilégiée pour conduire les discussions et les décisions entre les pays qui composent le groupe. Étant donné que l’Inde et l’Union européenne (UE) sont toutes deux des acteurs de premier plan de l’économie mondiale, il est essentiel d’étudier la nature de l’interaction entre les deux régions.
Au G20, l’Inde devrait également souligner l’importance d’une croissance inclusive, en mettant l’accent sur la création d’opportunités d’emploi, la promotion de la protection sociale et l’amélioration de la qualité de vie de tous les citoyens. L’Inde mettra l’accent sur le développement durable, en s’attachant à équilibrer les priorités économiques, sociales et environnementales. En outre, on s’attend à ce que l’Inde se concentre sur la nécessité d’une plus grande coopération internationale pour relever les défis mondiaux tels que le changement climatique, la pandémie de COVID-19, et la nécessité d’un ordre économique mondial plus équitable et durable. L’Inde est donc particulièrement bien placée pour défendre les aspirations des pays du Sud.
Domaines de convergence
L’environnement et le climat durable ainsi que les transitions énergétiques figurent parmi les thèmes clés identifiés pour le forum du G20. Les groupes de travail se pencheront sur les questions environnementales et climatiques, la sécurité, l’accessibilité et l’accès à l’énergie, l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, l’innovation, la technologie et le financement. L’Inde et l’UE ont toutes deux reconnu l’importance d’investir dans les énergies propres et de renforcer la coopération en matière d’environnement en mobilisant des fonds pour le climat et en partageant le savoir-faire et les meilleures pratiques entre les pays membres.
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