Source [Le Figaro] : L'état d'urgence, reconduit ce jeudi, a permis l'arrestation de 66.000 membres de gangs depuis l'élection de Nayib Bukele en 2019. 2% de la population est sous les verrous, explique le chercheur Christophe Ventura.
Nayib Bukele, élu président du Salvador en 2019, mène une politique répressive contre les gangs avec près de 66.000 arrestations. Pour la mener, l'état d'urgence a été voté en mars 2022 et a été reconduit pour la douzième fois ce 16 mars 2023. Il avait été instauré après une vague de 87 assassinats attribués aux «Maras», les gans qui répandent la terreur dans le pays. Christophe Ventura, directeur de recherche à l'IRIS et spécialiste de l'Amérique latine, raconte au Figaro les dessous de cette politique sécuritaire draconienne.
LE FIGARO. - Que prévoit l'état d'urgence reconduit pour la douzième fois en un an ?
Christophe VENTURA. - Tout simplement de donner les pleins pouvoirs à la police et à l'armée pour procéder à l'arrestation de quiconque est suspecté, sans enquête préalable ou mandat particulier. Chacun peut donc être arrêté ou incarcéré. Cette politique, menée par Nayib Bukele, a fait du Salvador le pays ayant le plus fort d'incarcération par habitant, puisque environ 2% de sa…
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