Source [Valeurs actuelles] L’ancien président des Etats-Unis avait sa statue qui trônait pourtant en plein cœur de la ville, dont la copie conforme existe à Washington.
Le débat n’en finit plus aux Etats-Unis. Dans la foulée du mouvement Black Lives Matter qui a pris de l’ampleur dans le pays depuis le début de l’année, les pourfendeurs des « inégalités raciales » n’en finissent plus de faire parler d’eux. Une semaine après le déboulonnage de la statue du général sudiste Robert E. Lee, qui trônait au cœur du Congrès américain depuis le début du vingtième siècle, Le Figaro nous apprend qu’une autre statue d’une grande figure américaine disparaît. Cette fois-ci, c’est à Boston, en plein cœur de la ville, que l’ancien président Abraham Lincoln n’aura plus son effigie. Cette statue en bronze où Lincoln trône aux côtés d’un esclave, a été tout simplement enlevée par la mairie mardi 29 décembre au matin du square où elle était installée.
Une décision pas vraiment surprenante confie Le Figaro, dans la mesure où la décision de ce déboulonnage avait été prise en juin dernier. Pour justifier ce retrait, la mairie de Boston a mis en avant le rôle de Lincoln « dans la perpétuation des préjudices blessants envers les Afro-Américains » qui contribuait « à sous-estimer leur rôle dans la lutte pour la liberté de la nation ».
Comble de l’Histoire, Abraham Lincoln est connu pour être un des pionniers de l’abolition de l’esclavage. Surnommé « Le Grand émancipateur », il avait signé la Proclamation en 1863, rappellent nos confrères. Mais ce n’était sans doute pas assez pour ses opposants qui ont rappelé que lors de la création de cette statue, dont la réplique identique existe à Washington, les anciens esclaves qui l’avaient financée, n’avaient pas eu leur mort à dire.
Dans tout le pays, des figures américaines ou de l’esclavagisme ont été retirées depuis la mort de George Floyd en mai dernier, de Théodore Roosevelt à Christophe Collomb. A Louisville, comme Valeurs actuelles l’avait évoqué, la statue de Louis XVI avait été vandalisée et retirée début septembre mais finalement réinstallée à la suite d’une décision du conseil municipal.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- L’enfant giflé par François Bayrou en 2002 est...
- François Bayrou : fossoyeur du macronisme et sa...
- Coalitions, stratégies : le NFP se fissure sur...
- Guillaume Bernard : Le RN, dindon de la farce d...
- « La finalisation de l’accord UE-Mercosur est e...
- Le haut-fonctionnaire « woke », Martin Ajdari,...
- Automobiles : Vers un malus masse et CO2 rétroa...
- « Twitter, faut le réguler ou l’interdire, c’es...
- Dominique Perben : « Le Syndicat de la magistra...
- En Nouvelle-Calédonie, il est urgent d’attendre