1/ Un niveau philosophique : la philosophie nous apprend que la mort humaine (et du vivant en général) se définit comme une corruption du corps liée à la disparition de son information par son principe vital que les Anciens appelaient l'âme.
Mais, l'âme étant un principe non matériel, la séparation âme-corps est inobservable (au même titre que l'information du corps humain par l'âme qui définit le commencement de la vie humaine).
2/ Un niveau médical théorique. Il revient à s'interroger, en profondeur, non sans l'aide de compétences extramédicales, par exemple philosophique, sur les organes porteurs de l'unité vitale du corps humain : génome, cellules, cœur, cerveau, etc.
3/ Un niveau médical pratique ou sémiologique. En effet, autre chose est le critère théorique, autre chose est l'observation clinique ou paraclinique de ce critère. En pratique, il semble bien que, dans l'état actuel des choses, il faille revenir au critère classique qu'est l'arrêt cardio-respiratoire irréversible.
P. I.