
Source [Valeurs actuelles] : CHRONIQUE. Les 25 zones à faibles émissions actives excluent près de 12 millions de véhicules parce que jugés trop polluants des grandes villes et de leurs réseaux routiers limitrophes. Des politiciens hors sol en ont délibérément chassé la “France périphérique”. Que se passera-t-il quand les amendes vont pleuvoir ? Le politologue Guillaume Bernard n’exclut pas la renaissance d’un mouvement du type “gilets jaunes”.
Sur le fondement d’un écologisme forcené, des politiciens hors sol ont pondu les ZFE (zones à faibles émissions). Leur principe a été établi par une loi votée en juillet 2017 en application d’une directive de l’Union européenne de mai 2008. Leur mise en place concrète relève du pouvoir réglementaire des collectivités territoriales. Elle est susceptible de s’appliquer aux villes de 150 000 habitants et plus, ainsi qu’au réseau routier les entourant. Il y a déjà vingt-cinq ZFE actives ; une dizaine d’autres est prévue.
Une ZFE interdit à la circulation automobile les millions de Français qui sont dans l’incapacité financière de remplacer leurs véhicules jugés trop anciens au profit de plus récents proclamés moins polluants, notamment ceux qui sont électriques ou hybrides. Depuis le 1er janvier 2025, ce sont environ 12 millions de véhicules (soit plus de 20 millions d’automobilistes) qui sont directement visés : il s’agit des automobiles diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006.
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