Source [Valeurs actuelles] Dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a assuré qu’il ne « serai[t] pas celui qui fera[it] le premier pas » vers Emmanuel Macron, rapporte CNews.
Le fossé se creuse entre Paris et Alger. Et le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, d’humeur rancunière, n’entend guère y remédier. La récente prise de parole de son homologue français ne passe toujours pas. Il y a quelques semaines, Emmanuel Macron avait accusé le système « politico-militaire » algérien d’entretenir une « rente mémorielle » en servant à son peuple une « histoire officielle » qui « ne s’appuie pas sur des vérités », rappelle CNews. « La construction de l’Algérie comme nation est un phénomène à regarder. Est-ce qu’il y avait une nation algérienne avant la colonisation française ? Ça, c’est la question », avait ajouté le président de la République.
Dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le président algérien a regretté qu’Emmanuel Macron se place « du côté de ceux qui justifient la colonisation », comparant même son discours à celui de l’essayiste « d’extrême droite » Eric Zemmour. « C’est le même discours qu’Eric Zemmour utilise depuis longtemps : l’Algérie n’était pas une nation, c’est la France qui en a fait une nation », a-t-il jugé. Dans ces conditions, Abdelmadjid Tebboune refuse de faire « le premier pas ». « On ne touche pas à l’histoire d’un peuple, et on n’insulte pas les Algériens », s’est-il justifié dans les colonnes de l’hebdomadaire allemand.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- L’enfant giflé par François Bayrou en 2002 est...
- François Bayrou : fossoyeur du macronisme et sa...
- Coalitions, stratégies : le NFP se fissure sur...
- Guillaume Bernard : Le RN, dindon de la farce d...
- « La finalisation de l’accord UE-Mercosur est e...
- Le haut-fonctionnaire « woke », Martin Ajdari,...
- Automobiles : Vers un malus masse et CO2 rétroa...
- « Twitter, faut le réguler ou l’interdire, c’es...
- Dominique Perben : « Le Syndicat de la magistra...
- En Nouvelle-Calédonie, il est urgent d’attendre