Victoire de Jean-Yves Le Gallou ! On peut critiquer un jugement et un juge

Source [Polémia] : Jean-Yves Le Gallou, essayiste, président de Polémia et ancien député européen, était poursuivi en justice par une magistrate du tribunal administratif de Paris, Florence Nikolic, après avoir critiqué sur Twitter une décision favorable à l’imam Hassan Iquioussen. Dans ses messages, Jean-Yves Le Gallou exprimait son incompréhension face à cette décision qu’il estimait aller à l’encontre de l’intérêt national, pointant du doigt ce qu’il considérait comme une dérive idéologique de la justice administrative. Accusé de diffamation, il a finalement été relaxé, le tribunal reconnaissant que ses propos relevaient d’un droit légitime à la critique et à la liberté d’expression. Dans le contexte politico-judiciaire actuel qui tend à limiter la liberté d’expression au maximum, cette décision – logique compte tenu des éléments de fond – n’était pas gagnée d’avance… Cette affaire emblématique de la tension croissante entre liberté de parole et judiciarisation du débat public sur l’immigration se conclut donc positivement pour Jean-Yves Le Gallou et pour tous ceux attachés à la liberté d’expression.

Réaction de Jean-Yves Le Gallou

Relaxe ! Il est permis de critiquer une décision de justice et de critiquer le juge qui l’a prise ! C’est ce qu’a décidé, le 8 avril dernier, la 17e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris en me relaxant des poursuites engagées contre moi par le juge administratif Florence Nikolic, soutenue lors de l’audience du 18 février par des représentants du Conseil d’État.

Les juges judiciaires ont estimé que s’interroger sur les arrières-plans idéologiques possibles d’une décision annulant l’arrêté d’expulsion de l’imam islamiste Iquioussen n’outrepassait pas les limites de la liberté d’expression. Ils ont en outre déclaré que « les propos poursuivis se présentent comme la critique d’une décision de justice, laquelle est librement admissible dès lors qu’elle ne dégénère pas en abus de la liberté d’expression notamment sous la forme de la violation des articles 29 alinéa 1 et 31 alinéa 1 de la loi du 29 juillet 1881. » Je me félicite de cette victoire de la liberté d’expression et appelle de mes vœux la création d’un observatoire des juges et des décisions judiciaires pour assurer une meilleure information des français sur la justice prise en leur nom et par une nécessaire transparence.

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