Editorial
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A l'heure de notre mort...
Notre monde tourne à la déraison et se meurt d’avoir voulu chasser la mort. Nous entrons dans une deuxième phase de confinement, avec plus d’incertitudes que jamais. Emmanuel Macron, dans son allocution de mercredi, a justifié les nouvelles restrictions de liberté par un scénario apocalyptique, en expliquant qu’il prenait ces décisions « difficiles » pour éviter de voir se réaliser des projections à plus de 400 000 morts. Mais la réponse ne fait qu’apparaître de manière criante l’impréparation du gouvernement, l’hésitation perpétuelle sur les stratégies à adapter, les incohérences, les contradictions, et son rapport irrationnel à la mort.
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Que diable, pas Biden !
La campagne des présidentielles américaines battant son plein, le candidat démocrate Joe Biden était récemment interrogé sur ce qu'il pensait de la politique étrangère américaine sous l'administration Trump. Je le cite : « Vous voyez bien ce qui se passe, a-t-il déploré, partout, de la Biélorussie à la Pologne en passant par la Hongrie, et la montée des régimes totalitaires dans le monde, et j’en passe, Trump s’accoquine avec tous les voyous de la planète.»
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La faillibilité du pape en question
Quelques jours après la parution de l’encyclique Fratelli tutti, le trouble s’empare à nouveau de l’Eglise catholique à la suite de la sortie d’un documentaire intitulé Francesco, du réalisateur Evgeny Afineevsky, présenté mercredi 21 octobre à la Fête du cinéma à Rome. Au cours du documentaire, le pape François y tient des propos polémiques qui tournent depuis en boucle dans la presse généraliste comme dans la presse catholique.
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Les porteurs de valise sont de retour
Depuis quelques jours, l’horrible assassinat par décapitation du professeur de Conflans-Sainte-Honorine, Samuel Paty, est sur toutes les lèvres. Ce n’est malheureusement pas la première fois que la France est ainsi frappée, mais la violence du geste et du symbole – la tête coupée, celle d’un professeur d’histoire – risque de marquer les esprits fortement… avant l’oubli et l’abandon.
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Sauvons Paris, au nom du Sacré-Coeur !
Mieux vaut tard que jamais : 150 ans après sa construction, la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre va être classée monument historique. Nous imaginions sans doute qu’elle l’était depuis longtemps : que nenni !
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Sophie Pétronin, ambassadeur de l'islam
Éphémère moment de gloire internationale pour Emmanuel Macron : la dernière otage française prisonnière dans le monde vient d’être libérée. Quelle fierté ! Mais à quel prix…
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Mortelles transgressions : une obsession républicaine
Comme l’indiquait François de Lochner dans son communiqué d’hier soir, le projet de loi portant le délai légal pour avorter en France de 12 à 14 semaines de grossesse a donc été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, à raison de 102 voix pour, et 65 voix contre. 410 députés étaient aux abonnés absents pour un enjeu aussi crucial.
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Le meurtre légalisé
Il y a quelques jours, au milieu de la nuit, la prolongation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 1e avril 2021 a été votée par 26 députés seulement sur 577. 26 députés, cela suffit visiblement à prendre des décisions qui engagent la vie de millions de Français, et réduisent considérablement et durablement leur espace de liberté. Combien seront-ils à voter jeudi 8 octobre l’allongement de la durée légale de l’avortement de 12 à 14 semaines ? Une poignée ? Une demi-douzaine de parlementaires s’arrogeront-ils un droit de vie et de mort sur des centaines, des milliers de petites vies humaines, une fois de plus dans l’indifférence générale ?
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Tous frères, ou "frères dans la foi" ?
Le pape François a rendu publique dimanche 4 octobre sa troisième encyclique, intitulée, en italien, Fratelli tutti, ou Tous frères. Nombreux sont ceux qui aiment à répéter, à l’envi, que le pape ne doit pas « faire de politique ». S’il n’est pas dans son rôle de donner des consignes de vote, la vision anthropologique qui se dégage de ses écrits, a, évidemment, à voir avec la politique, et cela était déjà le cas à l’époque de saint Jean-Paul II, dont le pontificat fut évidemment politique, ou encore de Benoît XVI.
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Avortement : l'acharnement
Le 30 septembre, dans l’indifférence générale, vient d’être examiné en commission à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à allonger le délai légal pour l’avortement, en le passant de 12 à 14 semaines de grossesse. La proposition sera quant à elle soumise au vote le 8 octobre, dans une petite semaine.