Dossiers thématiques
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Macron sera-t-il le fossoyeur de la Démocratie en France ?
Paru le : 12 juillet 2017
Dans son discours au parlement de ce lundi 3 juillet, notre président a dit qu'il fallait « répondre à la menace terroriste par une Europe de la culture et de l'innovation ».
C'est une grave erreur.
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Afghanistan 2017, comment en est-on arrivé là ?
Paru le : 11 juillet 2017
L'histoire politique de l'Afghanistan est violente, douze dirigeants ont été déposés, renversés ou assassinés depuis 1900. Dans la dernière période, le président Hafizullah Amin, qui souhaitait s'affranchir de la tutelle de Moscou, fut tué par des commandos soviétiques, avant que l'URSS n'envahisse militairement le pays en 1979. Puis, ce furent les talibans qui prirent Kaboul, en 1996, et assassinèrent l'ex-président Mohammed Nadjibullah, pourtant réfugié dans un bâtiment de l'ONU. Le 9 septembre 2001, Ahmed Shah Massoud dit « le Lion du Panchir », chef de l'alliance du nord, fut assassiné. On peut également évoquer l'assassinat, sans témoins, de Ben Laden et imaginer que la chute du pouvoir taliban, au cours de l'opération militaire internationale de 2001, ne fut probablement pas un grand moment de l'histoire de l'humanité.
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La Syrie constitue le baromètre du monde
Paru le : 11 juillet 2017
Pour des raisons historiques, culturelles, religieuses, politiques et géopolitiques, la Syrie est située au centre de la confrontation entre plusieurs visions de l’arabité et de l’islamité, et l’issue du conflit actuel sera déterminante pour l’avenir du monde, car c’est ici que s’affrontent pour le moment les puissances en crise d’Occident et les puissances plus dynamiques d’Eurasie.
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L'affaire Charlie Gard
Paru le : 06 juillet 2017
Cardinal Sgreccia : 10 points critiques concernant le cas du petit Charlie Gard
Alors que le dernier recours en justice, auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) des parents de Charlie Gard vient de donner raison aux différentes cours britanniques qui ont décidé de suspendre la vie de leur enfant, le Cardinal Elio Sgreccia, ancien président de l’Académie pontificale pour la vie, publie une analyse soulignant les points d’interrogations qui demeurent dans cette affaire. Gènéthique en publie l’intégralité. Dans le même temps, la présidente de l'hôpital pédiatrique Bambino Gesù (Enfant Jésus) qui dépend du Vatican, Mme Mariella Enoc, s'est déclarée prête à « accueillir Charlie Gard à Rome, si ses parents le souhaitent et si son état le permet ».
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Pour combattre la PMA
Paru le : 03 juillet 2017
Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle. Faire un enfant, «l’absolu à la portée du caniche», comme dirait l’autre… Sauf que fabriquer le petit d’homme n’est pas à la portée de tous. Certains, envers et contre leur destin biologique, persévèrent, techniques à l’appui. Ainsi sont nées PMA, FIV et autre acronymes de l’enfantement. Dans un essai documenté, un jeune chercheur en sciences politiques propose de réfléchir au sens que l’on donne à la vie. Faut-il tout tenter pour enfanter ? Ni écolo réac ni homophobe grimé en vert, Alexis Escudero (c’est un pseudo) propose de réfléchir aux techniques reproductives quand celles-ci répondent à l’infertilité organisée. Congeler ses ovocytes, accéder à la procréation médicalement assistée (PMA) quand on est un couple lesbien, louer un ventre à l’autre bout du monde… le (super)marché est ouvert. Ni professeur dans une université ni philosophe ou sociologue, Alexis Escudero, auteur de la Reproduction artificielle de l’humain, se présente comme un simple citoyen capable de penser par lui-même. Il conduit une thèse sur les oxymores de la croissance verte.
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Trump et l’État Profond : Un complot fort bien monté
Paru le : 21 juin 2017
Charles Gave a des informations fraîches en provenance des États-Unis :
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Une économie sans finalité
Paru le : 15 juin 2017
Que Jean Tirole, un des fondateurs de la Toulouse School of Economics[1], fût à peu près ignoré du public et des médias français jusqu'à sa nomination au prix Nobel d'économie en 2014, laissait présager un esprit original et une démarche intellectuelle indifférente aux modes. Le désir d'en savoir plus sur sa pensée ne pouvait qu'être accru par la parution d'un fort ouvrage auquel l'auteur n'a pas hésité à donner le titre provocateur d'Économie du bien commun[2], Provocateur, car si ce concept suscite encore un maigre intérêt dans le monde de la philosophie politique et sociale, il avait depuis longtemps disparu du « radar » des économistes, en tous les cas dans son sens original : il suffit de relever la définition qu'en donne le lexique classique des étudiants en économie de langue française dans une version récente : « peut être synonyme de bien en indivision, de bien collectif, ou, au pluriel (biens communaux), de la traduction de commons »[3].
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Les Médias, les Français, l'Europe et le Mondialisme
Paru le : 15 juin 2017
Il est toujours instructif d’observer l’emploi des media par ceux qui y officient : intellectuels et hommes politiques bien-pensants, journalistes et porte-paroles, hommes et femmes aux talents divers et variables, unis dans le même conformisme. Sous l’accoutrement d’un modernisme de façade et de l’ouverture à une certaine insolence dans la forme, ils sont les chiens de garde vigilants de la pensée unique et du credo libéral-libertaire, complices dans la même intolérance de fond à ce qui y déroge comme par exemple l’Etat, la nation, la souveraineté, l’indépendance ne serait-ce qu’énergétique, et jusqu’à la thèse officielle sur le 11 septembre. A contrario, ils s’avèrent les chantres infatigables du droit-de-l’hommisme et de son complément le devoir d’ingérence humanitaire, d’une écologie érigée en nouvelle idéologie à moins que ce ne soit une religion révélée, et du métissage des cultures et des êtres pour une uniformité forcée du monde, même si de façon contradictoire, un certain communautarisme est de fait mis en place.
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En Arabie saoudite, Donald Trump a décapité 50 pays musulmans
Paru le : 31 mai 2017
A Riyad, devant le roi d’Arabie saoudite et 50 dirigeants de pays musulmans, le Président américain a fait discours historique, puissant et sans compromis, d’une intelligence, d’une finesse et d’un réalisme que personne n’a jamais osé prononcer.
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Pendant les élections, la conquête musulmane s’intensifie
Paru le : 30 mai 2017
Le titre du dernier édito nous a valu trois jours de suspension sur facebook. Donc, forcément, une pénalisation sur les réseaux sociaux, et donc sur nos taux de visites. Nous avions osé : « Plus il y aura de migrants, plus il y aura de meurtres, de viols et d’attentats ». Cela paraît pourtant évident, non ? Espérons que cette fois, avec ce titre, nous allons passer entre les gouttes.
Il reste quinze jours avant le premier tour des élections législatives. De nombreux commentateurs estiment que le parti créé par Emmanuel Macron devrait confirmer la victoire de son candidat aux présidentielles. Les pronostics vont bon train sur le nombre de députés que parviendront à obtenir les socialistes, les Républicains, le FN et les Insoumis.
Par contre, nul n’évoque la pression musulmane qui s’exerce, quotidiennement, sur cette élection, dans un contexte où 92 % de disciples d’Allah ont voté pour le nouveau président, au deuxième tour, quand, au premier tour, 37 % avaient voté Mélenchon, 24 % Macron et 17 % Hamon. Nous allons donc pallier cette carence.
Elle s’exerce d’abord par le nombre de candidats qui sont présentés ouvertement par des partis de l’étranger. Ainsi, le Parti Egalité Justice, soutenu par Erdogan, a trouvé 51 candidats à ces législatives.