
Source [Le Figaro] : L’injonction présidentielle, au lendemain de l’annonce par Trump de droits de douane de 20% sur les importations en provenance d’Europe, n’a pas convaincu les grands groupes qui ont des projets au pays de l’Oncle Sam de tout stopper.
« Certains d’entre nous sont tombés de leur chaise », confie l’un des quelque 50 dirigeants d’entreprises français invités jeudi en fin d’après-midi à l’Élysée. Au lendemain de l’annonce par Donald Trump de droits de douane de 20 % sur les importations en provenance d’Europe, l’injonction du président de la République à suspendre tout projet d’investissement aux États-Unis a décontenancé les grands patrons français.
« On n’est pas en économie administrée », tonne le dirigeant d’un mouvement patronal. Et le PDG d’un géant du CAC 40 d’asséner sans détour : « Ce que dit Macron, je n’en ai rien à cirer. Nous avons des activités aux États-Unis. Il n’est pas question de les abandonner comme cela. Nous devons respecter nos engagements auprès de nos salariés, de nos clients et de nos actionnaires. » Un avis partagé par un dirigeant d’un producteur de spiritueux : « Il est hors de question d’arrêter d’investir aux États-Unis, surtout dans le marasme économique actuel. »
- «Immaturité» des engagés, sanctions trop faible...
- La Cour des comptes découvre au CNRS une trésor...
- Emprisonnement d’Ekrem Imamoglu, rival d’Erdoga...
- Nouveau fonds, assurance-vie, PER... Comment le...
- Anne de Guigné : « Pour s’occuper, le conclave...
- Création d’un «impôt minimal différentiel» : ve...
- «L’accord de 1968, c’est le président de la Rép...
- «On va tirer sur vous»: de Montpellier à Brest,...
- «Ils les enlèvent pour leur laver le cerveau»:...
- Data centers, talents, commande publique... La...