Alors que le parti Les Républicains aurait pu retrouver un certain courage politique par le biais de ses membres Julien Aubert et Guillaume Larrivé, c’est finalement Christian Jacob qui l’emporte très largement ce dimanche et devient ainsi le nouveau président du parti. Dont acte.
Il n’y aura finalement pas eu de révolte de la droite ce dimanche 13 octobre, du moins pas au sein du navire Les Républicains qui semble faire tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas éviter le naufrage. Entre le gaulliste et patriote Julien Aubert, et l’homme de la droite forte souhaitant lutter contre le « chaos migratoire » Guillaume Larrivé, le choix des Républicains s’est porté sur le « rassembleur » – et surtout très timoré ! – Christian Jacob.
Alors que les deux premiers avaient compris l’importance pour le parti de se rapprocher de l’électorat populaire et d’entamer un virage serré à droite afin de ne plus tomber dans le piège sempiternel tendu par les centristes qui tiennent idéologiquement le parti, Jacob n’a produit aucune idée nouvelle, aucune proposition de mesure phare et aucun sursaut idéologique permettant aux Républicains de proposer un projet véritablement alternatif et capable de rivaliser sérieusement avec celui du président Macron. Pour résumer, LR se retrouve dirigé par un énième chiraquien et apparaît comme un parti à bout de souffle qui n’en finit pas de se saborder.
Des trois candidats, Christian Jacob était sans conteste le plus fédérateur. Il n’a eu aucune difficulté à l’emporter dès le premier tour avec une forte majorité des voix (environ 63%). Mais contrairement à ce que ceux qui l’ont élu imaginent, être fédérateur au sein d’un mouvement politique seul n’est pas forcément une qualité essentielle. C’est en tout cas pas suffisant dans le contexte actuel où les Français sont en quête de courage et d’audace, en particulier à la droite de l’échiquier politique. Si le parti LR ne réagit pas très vite à son absence totale de caractère et à la vacuité de son programme, il risque bien de disparaître du paysage façon PS.
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