Source [Valeurs actuelles] Président d’Europe 1 et du groupe qui porte son nom, Arnaud Lagardère a expliqué au Figaro le futur de la grille des programmes d’Europe 1, et fait une réponse sèche aux grévistes.
Circulez, y’a rien à voir. Arnaud Lagardère, à la tête de la station de radio Europe 1, n’a pas laissé place au doute, quelques jours après le début d’une grève dans les studios du 15e arrondissement.
Les employés de la radio accusent le groupe Lagardère de laisser Vincent Bolloré mettre la main sur le média, et déclarent refuser de devenir « une radio d’opinion ». Au sujet de son homologue breton, déjà chef du groupe Canal+, Lagardère est catégorique : « Il n’y a aucune synergie imposée par Vincent Bolloré », claque l’homme d’affaires auprès du Figaro, allant jusqu’à accuser de « complotisme » les salariés qui dénoncent un passage « sous la coupe de Vivendi [NDLR : la société mère des Bolloré] ». Arnaud Lagardère va même plus loin, faisant une déclaration d’amitié et de reconnaissance à Vincent Bolloré : « Il est un atout pas une menace, il a contribué à stabiliser le groupe et je ne l’oublierai pas ».
Parmi les nombreux reproches adressés à la direction, les salariés grévistes d’Europe 1 accusent Vincent Bolloré de vouloir mettre la main sur la programmation future d’Europe 1. Des soupçons qu’Arnaud Lagardère nie en bloc : « Cette grille a été élaborée par Constance Benqué et moi. Nous l’assumons totalement. Elle marque des synergies voulues avec le groupe Canal+ à la fois dans l’information mais aussi dans la musique, sport et le cinéma ». En effet, les ponts avec CNews existeront bel et bien. Laurence Ferrari, qui présente actuellement Punchline sur le canal 16, présentera une émission de trois heures, dont une partie sera diffusée sur CNews et les ondes d’Europe 1. Dimitri Pavlenko, actuellement chroniqueur sur Face à l’info aux côtés d’Eric Zemmour, prendra, comme pressenti, la direction de la matinale. Arnaud Lagardère a également officialisé la nomination de Louis de Raguenel, ancien des colonnes de Valeurs actuelles, à la tête du service politique de la radio. Il y dix mois, son arrivée dans le service avait déjà fait polémique, forçant la direction à ne lui confier que la vice-direction du service politique, alors qu’il était prévu qu’il en prenne seul les rênes. Justice est donc rendue.
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