Source [Valeurs actuelles] Le chef de file des Insoumis, qui réclame l’ordre à Dijon, plaide, dans le même temps, pour “une police aussi désarmée que possible”.
Voilà un « en même temps » qu’Emmanuel Macron lui-même n’aurait pas renié. Alors que Dijon est en proie à des affrontements communautaires d’une rare violence, Jean-Luc Mélenchon en a appelé au rétablissement de l’ordre, lundi 15 juin. Deux jours plus tôt, il réclamait que la police française soit « aussi désarmée que possible ».
« Inacceptable chaos à Dijon. Les bandes armées doivent être dissoutes. Les gangs désarmés », a écrit le député sur Twitter, lundi. Samedi, il déclarait, lors de la manifestation parisienne contre le racisme et les violences policières : « Il doit y avoir une police à peu près partout, mais ça doit être une police pensée, organisée, disciplinée, obéissante à l’État républicain et ne se constituant pas comme une sorte de forteresse à part. Une police aussi désarmée que possible pour qu’elle inspire le respect des citoyens. »
Un grand écart idéologique que n’ont pas manqué de souligner plusieurs personnalités politiques ou observateurs de la vie publique. « Et pendant ce temps, certains expliquent qu’il faut désarmer la police », a écrit, sur Twitter, l’eurodéputé LR François-Xavier Bellamy, appuyant ses propos d’une vidéo de délinquants armés, à Dijon. « On fait comment du coup ? On envoie des recommandées ? » a pour sa part interrogé le journaliste Frédéric de Lanouvelle, sur Twitter, reprenant le message de Jean-Luc Mélenchon.
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