Source [Le Salon Beige] Nouvelle analyse de Jacques Duverger, après son texte sur Vaccinator et son décryptage de GAVI.
Les organisations internationales favorables à l’avortement et la contraception comme l’OMS, le PNUD, l’UNICEF, l’UNFPA (FNUAP en français) ont été très habiles à déployer la tactique du salami pour neutraliser les institutions et les voix qui dénonçaient leurs manœuvres, en particulier l’Académie pontificale pour la vie.
On ne peut qu’être surpris du renversement des positions entre la remarquable déclaration de 2005 Moral reflections on vaccines prepared from cells derived from aborted human fœtuses rédigée sous la direction de Mgr Elio Sgreccia et appuyée par Mgr Jacques Suaudeau condamnant l’usage de cellules d’embryons avortés pour l’élaboration des vaccins, et la note permissive plus récente du 31 juillet 2017 Note on Italian vaccine.
Dans son document Agir de l’intérieur publié en 2004, le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) n’hésite pas à dévoiler son mode opératoire pour établir des coopérations avec des milieux adverses et les subvertir idéologiquement.
Le cas du Brésil (Jeter des ponts vers les organisations confessionnelles, présenté aux pages 25 et 26) est particulièrement instructif et nous montre l’absolue nécessité d’être formé au combat de défense de la vie et d’avoir une solide théologie biblique sur le sujet :
« Au départ, en coopération avec l’UNICEF, l’UNFPA a apporté les fonds nécessaires à la création d’un programme radiophonique parrainé par Pastoral da Criança. Cette organisation chrétienne avait consenti à ce que les émissions comprennent des débats sur la santé de la reproduction et sur la planification familiale ainsi que sur la santé maternelle et infantile. Pendant les 18 mois suivants, des programmes radiophoniques et du matériel audiovisuel et imprimé traitant de différents aspects de la planification familiale ont ainsi été produits. Malgré l’accent mis sur l’espacement des naissances au moyen de méthodes naturelles, certaines méthodes de contraception modernes ont aussi été présentées. …Cette recherche a suscité un grand intérêt parmi les membres de Pastoral et bon nombre d’entre eux ont souhaité étendre leurs efforts au domaine de la santé de la reproduction. Dans le même temps, Pastoral da Criança s’est rendue compte que les jeunes n’écoutaient pas ses émissions sur la sexualité et qu’elle devait donc, de toute évidence, modifier son approche pour communiquer avec ce public important. »
- Gates ou Galates ?
Galates 1. 6-7 : Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ.
Nous assistons à une nouvelle étape de la déconstruction des positions respectueuses de la vie et de sa théologie (Humanae vitae, Evangelium vitae, Donum vitae) à une nouvelle tranche de la tactique du salami – avec la mise en place du Pacte mondial pour l’éducation où le deep state rencontre le deep church.
Pour bien mesurer le renversement théologique qui s’opère autour du Pacte mondial pour l’éducation, porté par le Vatican et soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates, il vaut la peine d’écouter la conférence TED d’avril 2012 Let’s put birth control back on the agenda – « Rediscutons du contrôle des naissances » – donnée par Melinda Gates.
Après une introduction où elle se présente comme catholique pratiquante ayant des oncles et tantes religieux et ayant été éduquée dans une école de sœurs, elle se livre à une apologie de la contraception dans un exposé de 25 minutes où elle fait appel à des exemples historiques, économiques et psychologiques.
En écoutant son exposé, on mesure à quel point son christianisme est non doctrinal, ou plutôt à quel point sa doctrine est un antichristianisme doctrinal.
Car l’objectif de la Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF) est de réduire la croissance de la population mondiale – en particulier africaine- par la contraception, l’avortement et un bombardement vaccinal.
- Les mathématiques selon Gates
Lors de la conférence TED 2010 Innovating to zero, Bill Gates a explicité le lien qu’il fait entre ses objectifs d’arrêt de la croissance de la population mondiale et les vaccins, le tout sur fond de considérations climatiques – le but à atteindre à tout prix étant un monde à zéro émission de carbone d’ici 2050.
La conférence, en français « Innover vers le zéro carbone ! » posait l’équation suivante :
CO2 = P (People) x S (Service per person) x E (Energy per service) x C (CO2 per unit energy)
Pour arrêter l’émission de carbone, il faut faire tendre chaque variable vers zéro. Pour avoir zéro carbone, il faut donc enrayer la croissance de la population mondiale.
Je cite (4’21’’) :
« D’abord nous avons la population. Le monde compte aujourd’hui 6,8 milliards de personnes. On devrait atteindre les 9 milliards. Avec de très bons résultats sur les nouveaux vaccins, les soins de santé, le contrôle des naissances, on pourrait le réduire de, peut-être, 10 ou 15%. Mais là, nous constatons une augmentation d’environ 1,3. ».
Gates tient cette inquiétante vision de ses parents, son père en particulier ancien responsable du Planning Familial. Il a témoigné de l’importance de ces sujets au sein de sa famille et de la profonde influence exercée sur lui lors d’un interview par Bill Moyers en 2003.
- La théologie du carbone
Le financement de la BMGF a été largement analysé et nombreux sont les commentateurs qui ont souligné les contradictions entre les investissements du Bill & Melinda Gates Foundation Trust dans des sociétés réputées pour leur rentabilité (Shell, ConocoPhillips, Chevron, Total, Petrobras, BP, BHP Billiton, Glencore, Peabody Energy, Vale, Monsanto …) indépendamment des objectifs affichés de la Bill & Melinda Gates Foundation.
Mais ces contradictions ne sont qu’apparentes dès lors que l’on comprend que la BMGF est le véhicule de conquête de nouveaux marchés servant les intérêts financiers des sociétés investies par le Trust pour monétiser le vivant – que ce soit les semences, la biodiversité, la santé, la fertilité – pour mieux le contrôler et, dans le cas des semences, les stériliser.
Les généreux financements à des organes de presse comme les $ 4 000 000 au journal Le Monde ne sont destinés qu’à contrôler le narratif des médias pour éviter d’être dénoncés dans leurs agissements de biopirates.
En réalité la BMGF est devenue une machine de guerre supranationale. Elle n’est pas soumise au contrôle des pays comme peuvent l’être les financements publics des gouvernements ou des administrations nationales qui devront justifier leurs décisions devant des commissions ou leurs électeurs. Le seul document que la BMGF doit produire est celui décrivant ses financements auprès de l’administration fiscale américaine pour justifier de son caractère Non for profit !
Nous sommes en guerre.
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