Editorial
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Le Collectif pour la Confiance appelle à manifester le 24 mars
Le Collectif pour la Confiance appelle aujourd’hui à manifester le 24 mars pour trois raisons : l’opposition au projet Taubira lui-même, la transgression systématique du gouvernement sur les principes fondateurs du droit, la nécessité de reconstruire la confiance sur l’unité.
Le projet de mariage pour les couples de même sexe emportant le droit à l’adoption, provoquerait un bouleversement du droit de la filiation dont les conséquences ne sont toujours pas envisagées par le législateur [1]. Le vote de cette loi entraînera mécaniquement des effets graves à long terme, autour de la chosification des personnes : PMA remboursée, GPA marchandisant mère et enfant, perte de repères…
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Leçon politique
HABEMUS PAPAM ! Une fois de plus, les cardinaux ont déjoué les pronostics. Le pape élu n'était plus attendu. Jorge-Mario Bergoglio avait été pressenti lors du précédent conclave, mais il n'avait pas voulu se prêter à une opération anti-Ratzinger. Il voulait lui-même l'élection du cardinal-préfet. Considéré comme trop vieux en 2013 — il a 76 ans — il n'était plus qu'un grand électeur. Mais l'Eglise n'a pas d'âge, et les cardinaux ont de la mémoire.
La principale leçon est celle-ci. Le monde était suspendu au choix d'un réformateur de curie, comme si la priorité de l'Eglise était la réforme de son organisation. Dieu sait si les dysfonctionnements de la curie ne sont pas d'hier. Jean Paul II, Benoît XVI qui n'étaient pas des administrateurs, en avaient conscience plus que d'autres. Leur enseignement a été constant à ce sujet : faites-moi de la bonne évangélisation, l'intendance suivra (Jean Paul II) ; soyez des saints, l'Eglise vous donnera de la bonne administration (Benoît XVI). Le pape François ne fera pas autre chose : "Cheminer, édifier, confesser" avec le "courage de la croix du Christ", là sont les vraies priorités.
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L’Histoire fabriquée
« S’APPUYER SUR LA JEUNESSE pour changer les mentalités. » L’ambition du gouvernement est clairement avouée par le ministre de l’Éducation nationale. Pour que nul n’en n’ignore, Vincent Peillon a précisé ses intentions : « Libérer les enfants des déterminismes religieux et familiaux », ce que Christine Taubira a repris mot pour mot pour expliquer son projet de dénaturation du mariage.
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Benoît XVI, merci.
TRES SAINT-PERE, votre ministère sur le trône de saint Pierre a pris fin.
Avec émotion, nous voulons vous remercier avec toute la gratitude de notre cœur, dans le Christ que vous avez servi tout au long de votre vie avec intelligence, courage et humilité. C'est lui qui vous a appelé à la vie de la grâce, le jour même de votre naissance, et qui vous a toujours accompagné dans les grandes décisions de votre existence. C'est lui qui a fait de vous un prêtre de son Église, puis un archevêque et un cardinal, et enfin le successeur de Pierre.
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Famille : le temps des déconstructeurs
LA DECONSTRUCTION de la famille, sous tous ses aspects, semble devenue une priorité politique absolue. L'ambition se veut « idéologiquement correcte » : pour transformer radicalement la société, il faut de toute urgence s’attaquer à sa cellule de base.
Par la promotion systématique de l’idéologie du genre, fondée sur la dénaturation de l’homme et de la femme, il est porté atteinte à la famille dans son fondement : il n’y a plus de place pour la complémentarité naturelle, belle et nécessaire des corps et des cœurs.
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Génération Benoît XVI
GENERATION BENOIT XVI, nous sommes, Génération Benoît XVI nous resterons. Comme vous, l’annonce de la renonciation du Saint-Père nous a frappés de stupeur. Nous nous sentons orphelins, même si nous savons avec lui que l’Eglise est la jeunesse du monde, quoi qu'il arrive. « L’avenir appartient vraiment à Dieu : c’est là la grande certitude de notre vie, le grand, le véritable optimisme que nous connaissons. »
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Pétition : l'ultime coup de collier
LA PETITION demandant l'avis du Conseil économique et social sur le projet de loi Taubira a déjà réuni plus de 400.000 signatures. Nous sommes sur la voie d'un record historique !
Jamais une telle mobilisation dans un délai aussi bref n'avait pu atteindre ce résultat. C'est le signe d'une révolte profonde de la société civile, et qui ne s'arrêtera pas là.
Mais l'heure est à l'ultime coup de collier : il manque encore 100.000 pétitions. Nous avons quatre jours pour les réunir.
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"Mariage : M. le Président, tenez votre engagement." Lettre à François Hollande
Le 25 avril 2012, François Hollande, candidat à la présidence de la République, s'engageait devant le collectif Audace 2012, représentant 120 associations et 2.140.000 sympathisants, à ne pas conduire le changement "sans le consentement du peuple souverain". Au lendemain de la manifestation nationale du 13 janvier, le président d'Audace 2012 demande donc au chef de l'Etat élu de tenir son engagement en organisant un referendum sur le projet de mariage entre personnes de même sexe.
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Après le 13 janvier
François Mitterrand disait « Au-dessus d’un million de personnes dans la rue, le régime vacille ». Il n’est pas sûr que François Hollande, qui a pourtant été son collaborateur, l’ait compris.
On ne saura jamais le nombre exact de manifestants de l’extraordinaire journée du 13 janvier 2013. À tout le moins peut-on mesurer la progression entre le 17 novembre et le 13 janvier. Selon la préfecture de police, de 70 000 à 350 000, selon les organisateurs, de 200 000 à 1 million, soit, dans les deux cas, une multiplication par cinq. -
Liberté politique : retour aux sources
CHERS AMIS, nous vous l’annoncions dans notre dernier communiqué : l’aventure de Liberté politique va se poursuivre, dans la fidélité à son projet fondateur, né il y a vingt ans.
Notre objectif ? Revenir avec simplicité aux sources du projet d'origine, dans la dynamique d’une œuvre généreuse et militante : mobiliser les consciences au service du bien commun, porter la voix des catholiques auprès des élus, redonner à la politique son fondement éthique.