Source [Valeurs actuelles] L’entreprise ferroviaire a dû faire appel à de nombreux prestataires pour satisfaire aux exigences de contrôle du gouvernement, a expliqué dimanche 12 septembre son patron au Grand Jury de RTL-Le Figaro-LCI.
Le passe sanitaire est décrié pour la limitation des libertés qu’il implique, mais il a aussi un coût, notamment pour la SNCF. Dimanche 12 septembre, le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou a déclaré dans l’émission « Le Grand Jury » de RTL-Le Figaro-LCI qu’il représentait « des millions d’euros » de dépense pour la société ferroviaire. En cause, l’imposition du passe sanitaire par le gouvernement pour les voyages longue distance, que ce soit en TGV ou en Intercités.
Car le contrôle des QR Codes reste à la charge de la SNCF, qui a dû recruter des prestataires extérieurs : « On ne pouvait pas recruter des milliers de cheminots au dernier moment », a détaillé Jean-Pierre Farandou au micro du « Grand Jury ». Il n’a pas été en mesure de donner un chiffre exact, mais l’addition devrait encore augmenter. En effet, le gouvernement exigeait dans un premier temps que 25% des trains longues distances fassent l’objet d’un contrôle du passe sanitaire. « On va augmenter le volume de vérification, on va monter à 30, 40% des trains », a précisé Jean-Pierre Farandou.
La crise sanitaire a durement touché le secteur des transports. En plus des coûts liés à ces contrôles, la SNCF a déjà dû débourser 60 millions d’euros pour la désinfection des trains. Au total, « on n’est pas loin d’une centaine de millions d’euros », estime le dirigeant. « Il fallait agir pour respecter de manière très stricte et très concrète les obligations sanitaires qui nous étaient faites », a-t-il conclu.
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