Source [Le Figaro] Le président américain apprécie peu de voir Viktor Orban se rapprocher de Moscou et dérouler le tapis rouge aux Chinois.
Même sous la présidence de Donald Trump, les affinités personnelles ne suffisent pas à faire une politique. Si Viktor Orban a eu lundi l’honneur d’un entretien dans le Bureau ovale, il l’a obtenu de haute lutte. Et les compliments associés à la circonstance ne sauraient masquer les tensions entre deux hommes que tout aurait dû rapprocher.
Le premier ministre hongrois a été le seul dirigeant européen à soutenir la candidature de Donald Trump à l’été 2016. Il est pourtant le dernier représentant d’Europe centrale reçu à la Maison-Blanche. Sa précédente visite remontait à Bill Clinton en 1998, mais il était alors un jeune centriste reconnaissant aux États-Unis d’accueillir son pays dans l’Otan.
Depuis, sa promotion d’une «démocratie illibérale», ses allusions antisémites et son rapprochement avec la Russie et la Chine ont compliqué les relations avec Washington. En 2002, George W. Bush avait évité de le recevoir dans le Bureau ovale.
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