Source [Causeur] : Alors qu’on vient de nobéliser Annie Ernaux pour l’ensemble d’une œuvre édifiante qui célèbre la circonférence du nombril de son auteur, c’est maintenant Christine Angot qu’on met à l’honneur, en l’élisant à l’Académie Goncourt. Portant sa composition à quatre femmes pour six hommes, l’institution se dirige enfin vers une relative parité. La justice est en marche!
Même dans la littérature, il y a lieu de s’en réjouir, le patriarcat cède du terrain… Au XXIe siècle, on rend enfin hommage à la plume féminine, alerte, sensible et résolument portée par le genre de l’autofiction (art de mettre sa vie en fiction) qu’inventa Serge Doubrovsky, en 1977, avec son roman Fils.
L’œuvre de Christine Angot, est-il besoin de le rappeler, ressasse de livre en livre le même évènement sordide : l’inceste dont elle fut victime de la part de son père. Sans nul doute, notre auteur, avec ce témoignage réitéré, fait la démonstration, tout en le dénonçant, qu’on peut survivre à tel abus. Si on respecte la louable entreprise au long cours de Christine Angot, on n’est pas sans regretter, pourtant, que la production littéraire de notre auteur soit d’une exceptionnelle médiocrité. Prenons par exemple Un Amour impossible. Comment ne pas s’esbaudir devant pareil titre ?
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