
Source [Valeurs actuelles] : CHRONIQUE Qu’il s’agisse d’une délinquance presque banale ou de crimes particulièrement odieux, l’insécurité est devenue une préoccupation quotidienne des Français. Cependant, comme le montre l’historien des idées politiques Guillaume Bernard, l’analyse de ce phénomène est biaisée par les ressorts de la pensée moderne : le légalisme des infractions, la collectivisation de la culpabilité et l’indifférentisme culturel et moral.
L’insécurité réelle est souvent opposée au sentiment d’insécurité considéré comme exagérant la première : l’opinion publique s’autosuggestionnerait. De plus, l’accroissement statistique de la délinquance et de la criminalité ne serait pas la conséquence d’une réelle augmentation de l’insécurité mais d’un meilleur recensement. C’est passer un peu rapidement par pertes et profits les enquêtes de victimation qui illustrent parfaitement la différence entre la violence subie et les infractions recensées : il y a, au moins, trois fois plus de faits délictueux et criminels que de plaintes déposées.
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