
Source [Marianne] : Les sénateurs discutent de la possibilité de suspendre l'obligation pour les distributeurs de vendre les produits alimentaires avec une marge minimale de 10 %. En théorie, cette mesure permettrait de soulager les consommateurs dans cette période de forte inflation. Mais pour l'agroéconomiste Marine Raffray, cela ne représenterait « qu'une goutte d’eau par rapport à la flambée des prix ».
Dans un contexte inflationniste, l’heure est à la réflexion sur le rapport de force entre industriels et grande distribution. Le député Renaissance Frédéric Decrozaille a déposé une proposition de loi en ce sens visant à modifier à titre expérimental les relations commerciales, adoptée par l'Assemblée et examinée en première lecture au Sénat à partir de ce mercredi 15 février.
Parmi les mesures les plus controversées : l’encadrement du seuil de revente à perte, qui obligeait les distributeurs à vendre les produits alimentaires avec une marge minimale de 10 %. Si le texte adopté à l'Assemblée prolonge cette disposition jusqu’en 2026, les sénateurs proposent, eux, de la suspendre jusqu’au 1er janvier 2025 afin de soulager les consommateurs. Selon l'agroéconomiste Marine Raffray, une telle mesure « ne réglera pas à elle seule le problème d’inflation des prix » pour les consommateurs, voire profitera davantage aux enseignes de la grande distribution.
Retrouver l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Sanctions peu sévères et marché lucratif : les...
- D'Emmanuel Macron aux ZFE, en passant par les G...
- La Cour des comptes pointe de graves iniquités...
- "Si les Français doivent payer pour les crimes...
- Municipales 2026 : l'Assemblée débat de l'exten...
- "C’est acceptable, ce Mur des cons ?" : Bruno R...
- Orthographe, grammaire, calculs… Chez les aspir...
- Dissuasion nucléaire : comment Sébastien Lecorn...
- "La balle est dans le camp de la Turquie" : les...
- "On a lavé notre linge sale en public" : après...