Source [Causeur] Si le jeune terroriste de Villejuif était bien atteint de troubles psychiatriques, parler de « violence aveugle » comme l’a fait Macron relève de la mauvaise foi. En réalité, cette islamisation de la folie ne doit rien au hasard: les germes du mal sont dans le texte de cette religion. Analyse.
Faut-il être fou pour assassiner des inconnus dans la rue ?
Faut-il être fou pour se mettre au service d’un projet totalitaire ?
Faut-il être fou pour exalter la défaite du discernement et de la conscience, écrasés par la soumission à des dogmes arbitraires ?
Faut-il être fou pour vénérer un soi-disant dieu qui sacralise le viol des prisonnières de guerre et leur utilisation comme esclaves sexuelles ?
Faut-il être fou pour désirer cacher la beauté des femmes derrière des prisons de tissu noir, et condamner la moitié de l’humanité à un état de minorité perpétuelle ?
Faut-il être fou pour prier un être capable de pardonner les pires monstruosités à ses adeptes, mais dont l’arrogance et la soif de puissance sont tels qu’il voudrait condamner à une éternité de souffrances ceux dont le seul tort serait de ne pas le prier ?
Faut-il être fou pour s’ingénier à exonérer une religion de sa part de culpabilité dans les ravages commis par des fidèles agissant en son nom, en invoquant son dieu, et conformément aux préceptes de ses textes sacrés ?
Faut-il être fou pour nier la responsabilité et donc le libre-arbitre de l’Homme, refuser de le voir comme sujet agissant et le réduire au statut de machine réagissant aux conditions extérieures, moins qu’une bête capable d’altruisme et de courage ?
Faut-il être fou pour ne pas combattre une idéologie monstrueuse qui étend son emprise, et répand partout le poison d’une atmosphère insidieuse de folie et d’horreur ?
Réaction rapide de la police, heureusement
Vendredi 3 janvier, un attentat islamiste a été perpétré à Villejuif. Un jeune homme converti à l’islam depuis 2017, vêtu d’une djellaba, a attaqué des passants dans la rue avec un couteau, aux cris de « Allahou akbar », portant dans son sac un Coran et des livres religieux salafistes, épargnant dans son périple une personne capable de réciter une prière musulmane, avant de tuer un homme et de blesser plusieurs autres passants. Une réaction rapide de la police a heureusement permis d’éviter d’autres victimes en abattant le terroriste.
L’homme tué par le jihadiste l’a été alors qu’il tentait de protéger sa femme. J’ai une gratitude immense envers lui. Comme Imad Ibn Ziaten qui est resté debout, comme les morts de Charlie qui n’ont pas cessé d’écrire et de dessiner, comme Arnaud Beltrame qui a délivré une otage, comme tant d’autres, il a payé de sa vie le refus de se soumettre devant la barbarie. Il n’est pas une victime, il est une force qui à cet instant s’est dressée contre le mal. Face au choix ultime, il a incarné la dignité humaine. Il s’appelait Janusz Michalski, souvenons-nous de lui.
Violence aveugle ?
Mais si certains se dressent contre l’abomination, d’autres s’aplatissent. Aussitôt après l’attentat, on a entendu l’odieux concert du déni. Je ne parle pas de la retenue nécessaire tant que les éléments essentiels des faits ne sont pas connus, je parle bien du déni. Car comment douter sérieusement qu’un converti à l’islam qui attaque des inconnus en hurlant « Allahou akbar », portant sur lui un Coran, épargnant celui qu’il identifie comme musulman, agissant selon un mode opératoire typique des jihadistes, soit en train de perpétrer un attentat islamiste ? Qu’il ait épargné une personne capable de réciter une prière musulmane, fait rapidement connu, est particulièrement révélateur et suffirait à prouver l’absurdité du propos d’Emmanuel Macron lorsqu’il parle de « violence aveugle ». Cela évoque immanquablement certains préceptes islamiques (sourate 4 verset 94), ainsi par exemple que l’histoire d’Oussama Ibn Zayd à qui le prophète aurait reproché d’avoir tué quelqu’un capable de réciter la shahâdah en même temps qu’il massacrait les associateurs (polythéistes) (Sahih Muslim, Kitab-Ul-Iman, hadith 96). On peut spéculer sur la volonté consciente ou inconsciente du tueur d’inscrire son crime dans un projet politique structuré, mais devant la convergence d’éléments hautement signifiants au plan symbolique, ce ne sont là qu’arguties.
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