Source [Causeur] Si le déluge d’argent bon marché déversé par les banques centrales a sans doute sauvé l’économie mondiale de la récession, ses effets secondaires s’accumulent. Et risquent de créer une bulle prête à exploser.
« Le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable », a dit Boileau. À ce jour, un quart du montant des emprunts cotés sur le marché international du crédit est affecté de taux négatifs. Du coup, nos experts qui y perdent leur latin et leur grec, s’inquiètent ouvertement. Comment les taux d’intérêt peuvent-ils tomber au-dessous de zéro ? Comment le système de crédit pourrait-il fonctionner sans le profit inclus dans la marge d’intérêt ?
Cependant, il ne peut pas exister d’aberration pure. L’anomalie des taux négatifs a forcément une explication que l’intuition conduit à rechercher dans les transformations financières accomplies durant l’ère néolibérale.
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