
Source [Le Figaro] : À contre-courant du reste de l’Europe, et malgré les difficultés, les grands industriels allemands encouragés par Pékin investissent encore plus en Chine.
À 40 km de Shanghaï, Taicang symbolise la solide implantation industrielle allemande au cœur des chaînes de production de l’usine du monde. Dans cette ville du bourdonnant delta du Yangtze, on organise des fêtes de la bière, des boulangeries vendent des bretzels et même les arrêts de bus résonnent d’intonations germaniques du nom des entreprises ayant pignon sur rue, telles Trumpf ou Kern-Liebers.
Cette dernière, groupe familial du Bade-Wurtemberg, fabricant de ceintures de sécurité automobile, s’y est implantée dès les années 1990, surfant sur le décollage du géant asiatique, profitant à plein de l’émergence du premier marché de véhicules du monde. Dans son sillage, des centaines de PME allemandes ont ouvert des sites de production aux portes de la première métropole de Chine. Et, aujourd’hui, la ville ne désemplit pas, malgré le ralentissement de la croissance et malgré les tensions géopolitiques grandissantes entre l’Occident et la deuxième puissance mondiale.
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