Source [Boulevard Voltaire] Avec la participation d'une journaliste qui monte...et ne fait pas l'unanimité dans le paysage médiatique…
À l’occasion de cette Semaine sainte, les chaînes KTO et CNews programment ensemble la retransmission de la messe du Jeudi saint en direct de Notre-Dame de Paris. Avec la participation, entre autres, de Sonia Mabrouk. Une journaliste qui tranche dans le paysage médiatique. Par sa classe, son anticonformisme, sa parfaite diction de la langue française et son extrême courtoisie, Sonia Mabrouk, c’est un peu l’« anti-Cyril Hanouna ». Issue, comme lui, de Tunisie, elle a choisi la France grâce à une rencontre. Celle d’un professeur de français au lycée de Tunis qui a su lui transmettre avec passion la langue, l’histoire, la culture et le patrimoine de notre pays.
Après des études à la Sorbonne, Sonia Mabrouk revient en Tunisie, son pays natal, pour enseigner à l’IHEC de Carthage, dont elle est également diplômée. Un peu par hasard, elle intègre, quelques années après, le milieu journalistique comme rédactrice au journal Jeune Afrique. Mais c’est Jean-Pierre Elkabbach qui, en lui proposant la présentation du journal à Public Sénat, la décide à faire ses valises pour Paris. La suite, pour elle, ce sera Europe 1 avec d’abord le « Débat des grandes voix » et CNews (« Les Voix de l’info »), et depuis la rentrée de septembre, l’entretien politique au journal de 8 heures d’Europe 1, ainsi que “Midi News”(CNews).
À l’aise avec le monde politique dans lequel elle a toujours baigné (elle est nièce et petite-fille de deux ministres tunisiens), Sonia Mabrouk manie charme oriental, éducation raffinée, impertinence et parole incisive. Ses invités font parfois les frais de sa lutte contre les conformismes et le prêt-à-penser. Comme des coups de pied dans une fourmilière, elle rafraîchit les mémoires et rappelle à BHL son soutien à Cesare Battisti, à Jack Lang les complaisances d’une certaine gauche pour la pédophilie, au Défenseur des droits les illogismes des « zones de non-droit », à la responsable de l’UNEF le racisme des réunions non mixtes et à Alice Coffin le traitement médiatique de ses opposants.
Alors, bien sûr, Sonia Mabrouk a ses détracteurs. Éric Dupond-Moretti lui reproche « de faire dans la surenchère populiste » et certains de ses confrères s’inquiètent de la montée en puissance de cette autre conception du journalisme qui vient bouleverser la quiétude des médias habituels. Sur le site Acrimed, on trouve cette remarque de bon augure : « Quant à l’avenir de Sonia Mabrouk au sein d’Europe 1 (en passe de tomber dans l’escarcelle de Vincent Bolloré) ou de CNews (où elle présente « Midi News »), on gage qu’il s’annonce radieux. »
Toujours cette ombre de Bolloré… Et ce n’est pas la programmation de cette messe de Jeudi saint qui devrait les rassurer. La présence à l’antenne de Sonia Mabrouk, qui se dit musulmane, pourrait sembler paradoxale. Mais ce serait oublier que celle-ci, à longueur d’ouvrage (Douce France, où est (passé) ton bon sens ?), en appelle au sursaut des valeurs chrétiennes et au retour de la spiritualité pour cette France qui ne veut pas disparaître.
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