De Gabrielle Vialla : à partir de demain, 11 mai, alors que tout reprend progressivement (coiffeurs, réunions familiales, écoles, etc.) certains évêques ont décidé d’interdire, quelquefois plus explicitement encore que pendant le confinement, la présence des fidèles à la messe des prêtres (même avec moins de 10 personnes), et disent aussi impossible la distribution de l’Eucharistie sauf en cas de maladie.
Les raisons invoquées ne sont plus strictement la crise sanitaire. J’appelle donc à une saine obéissance qui tâche de comprendre ce qui se passe, puis réagisse.
En 1200 le pape Innocent III jeta un interdit sur le Royaume de France, suite au refus de Philippe Auguste de se séparer d’une épouse illégitime. Le clergé a eu l’interdiction de délivrer les sacrements au peuple. Finalement, la prière et plainte bruyante des pasteurs et du peuple vont forcer le Roi à rentrer dans le rang. Aujourd’hui, cela nous paraît fou.
À chaque époque, sa discipline, sa cohérence, et ses moyens. À chaque époque aussi l’obéissance respectueuse mais non aveugle. À chaque époque le peuple de Dieu, “descendance choisie, sacerdoce royal, nation sainte” a quelque chose à dire. La nôtre est très attentive aux abus cléricaux, et désire une vraie conversion à ce sujet. Dans un précédent article, j’ai rappelé que dans tout abus spirituel, il y a des justifications théologiques faussées, souvent inversées, une culpabilisation de ceux qui désireraient réagir et un manque de compassion. Nous sommes dans une situation inédite où chacun doit suivre péniblement sa conscience, œuvrer à sa propre conversion, pour le bien du corps entier.
Dans quelques jours, nous fêterons Notre-Dame de Fatima.
Avant les apparitions de la Vierge Marie, un ange prépare les enfants. Il va ensuite les faire communier. Longtemps, je me suis demandé pourquoi à Fatima les enfants ont communié avant de voir la Sainte Vierge, alors que Bernadette de Lourdes a vu Notre-Dame, puis a dû péniblement préparer ensuite sa première communion.
Nous pouvons redécouvrir la belle prière de l’Ange de la paix et l’adapter (oh très légèrement) à notre situation, pour réparer, garder la paix et le désir de Le recevoir.
PRIÈRE DE RÉPARATION pour la privation de la participation à la Messe et de la communion des fidèles :
« Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, je Vous adore profondément, et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ, présent dans tous les Tabernacles de la terre, en réparation des outrages, indifférences par lesquels Il est Lui-même offensé. Par les mérites infinis de Son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie, je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs, et la lumière pour mon évêque »
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