Source [Causeur] Qui du journaliste ou du philosophe, tous deux souverainistes, dirigera un jour la France ?
Depuis 1958, la France a connu des présidents majoritairement anciens élèves de l’ENA (4), des avocats (2), un militaire (1). En 2022 le prochain sera-t-il un intellectuel, écrivain ou philosophe ? La question peut surprendre mais il y a eu des précédents, à l’étranger, d’hommes de plume accédant au pouvoir suprême. On pense évidemment au Tchèque Vaclav Havel, ou au Franco-sénégalais Senghor ; mais d’autres artistes, moins cérébraux ont aussi réussi une telle gageure : Paderewski, le pianiste en Pologne, Reagan, l’acteur aux USA. Attendons de voir ce que donnera Zelensky en Ukraine.
En France, si des écrivains et poètes ont participé à la vie publique (Hugo, Lamartine, Malraux) cela n’a jamais été au suprême niveau. Néanmoins, les penseurs eurent souvent une influence intellectuelle sur le pouvoir. Mais les quatre derniers présidents français ont été d’un faible niveau culturel, économique, juridique et philosophique ; et volontairement asservis, qui plus est à un environnement mondialiste, européen et financier qui leur aurait ôté toute velléité de choisir un bel et bon destin pour les Français, si tant est qu’ils en aient jamais eu le dessein. Ceci est la résultante d’un système politique et électoral qui a empêché le renouvellement des castes politiciennes, permis la tutelle des médias, et asphyxié tout débat d’idées. Conçue pour un géant mandaté pour sublimer la France, la cinquième république s’est avérée peu à peu à la fois comme un vêtement trop large pour les successeurs de de Gaulle mais aussi comme un manteau de couronnement permettant copinage et conflits d’intérêts, ce que de Gaulle n’a pas pratiqué.
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