Cela dure depuis des dizaines d’années, cela est connu de toutes les autorités politiques de la région, cela est intégré par les autorités nationales du maintien de l’ordre, cela provoque l’exaspération de la population nantaise, cela produit chaque année des dégâts considérables, mais cela n’est pas traité comme il le faudrait : les fascistes nantais d’extrême-gauche cassent tout ce qu’ils veulent, quand ils le veulent, et autant qu’ils le veulent, sans qu’aucune réaction réelle, puissante, digne de ce nom, soit menée par les forces de l’ordre, locales ou nationales.
Depuis les années 1980, le centre-ville de Nantes est régulièrement parcouru par des bandes d’extrême-gauche qui cassent tout sur leur passage. Les instructions données en haut lieu aux forces chargées du maintien de l’ordre sont à peu près toujours les mêmes : surtout pas de bavure. Les casseurs ont parfaitement compris le message, et n’ont cessé, depuis la fin du siècle dernier, de s’en donner à cœur joie.
Il n’est donc pas étonnant que la venue à Nantes d’Éric Zemmour, il y a quelques jours, ait donné lieu à un déchaînement de violence de la part des forces fascisantes d’extrême-gauche, pourtant peu nombreuses ce jour-là, et qu’il était parfaitement possible de museler, en employant les moyens normaux de police dans ce genre de circonstances.
L’on a donc vu un faible nombre de casseurs perturber une soirée d’exception réunissant près de 2000 sympathisants du presque candidat, ce qui a permis au monde médiatique de titrer que des heurts avaient eu lieu entre ses partisans et ses adversaires, alors que la situation réelle était très simple : un petit nombre de casseurs, sous les yeux de forces de l’ordre peu déterminées, a tenté sans succès de perturber un accueil triomphal fait à Zemmour par une population enthousiaste.
Décidément, il serait temps qu’à Nantes comme ailleurs, l’extrême-gauche fascisante soit combattue et subisse les rigueurs d’une loi qui, normalement, devrait être la même pour tous. Il serait également temps que les médias du système cessent de mentir, à temps et à contretemps, et relatent les situations telles qu’elles sont, tout simplement.
François Billot de Lochner
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