Selon l’enquête, Shalimar Sharbatly, riche héritière et artiste notamment exposée au Louvre, employait et maltraitait des domestiques directement amenés d’Arabie Saoudite, rapporte Le Parisien.
Des pratiques d’un autre temps. Shalimar Sharbatly, riche héritière saoudienne et artiste de renommée mondiale, a été jugée mardi 8 février par la cour d’appel de Paris pour travail dissimulé, traite d’êtres humains et emploi d’un étranger non muni d’une autorisation de travail, rapporte Le Parisien. Selon l’enquête, la femme de 51 ans aurait réduit en esclavage et maltraité des personnes vulnérables, notamment trois femmes illettrées amenées depuis Djedda (Arabie Saoudite), dans son appartement à Paris actuellement saisi par la Justice. En première instance, Shalimar Sharbatly avait été condamnée à trois ans de prison, mais ayant fui en Arabie Saoudite, elle n’a jamais été incarcérée.
14 à 17 heures de travail par jour, passeport confisqué
Selon le rapport d’enquête consulté par Le Parisien, les employées de maison de l’héritière saoudienne étaient « corvéables à merci, insultées et frappées, mal nourries, logées dans deux chambres de bonne, sans jamais sortir de leur immeuble ». Elles auraient été soumises à des journées de 14 à 17 heures de travail, sans repos ni vacances, pour une paie variant entre 300 et 700 euros par mois, une misère comparée au train de vie de leur patronne. Amenées directement d’Arabie Saoudite sans autorisation de séjour sur le sol français, les trois femmes âgées de 33 à 55 ans se seraient également fait confisquer leur passeport.
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